La pollution sonore

Projet sur la pollution sonore, nous avons étudié le fonctionnement de l’oreille, réalisés des expériences qui consistaient à prendre les mesures de différentes sources de bruits (chuchotements, cris …), et les effets nocifs des pollutions sonores sur notre organisme et les conséquences.

Introduction :

La notion de pollution sonore regroupe généralement des nuisances sonores provoquées par diverses sources, dont les conséquences peuvent aller d’une gêne passagère, mais répétée à des répercussions graves sur la santé, la qualité de vie et/ou sur le fonctionnement des écosystèmes.

Notre objectif est de montrer quels sont les effets et les conséquences de la pollution sonore sur l’organisme.

I) Qu’est-ce que la pollution sonore ?

Le bruit est la première source de plainte et l’une des premières sources de conflits, au travail, entre collectivités, entre voisins et usagers.

Le bruit est mesuré en décibels (dB), du nom de l’inventeur du téléphone Alexander Graham Bell. L’échelle du décibel n’est pas linéaire : diminuer le niveau de l’intensité de 3dB équivaut à diviser par deux l’intensité de la source sonore.

Une grande partie de la population est confrontée à des nuisances sonores et en particulier les riverains de routes, de voies ferrées, d’aéroports, de ports et de certaines usines aux zones d’activités. Les voisins de discothèque, de carrefours fréquentés le sont aussi. Le bruit est une des premières plaintes individuelles en Europe. Plusieurs grandes associations se sont formées autour d’aéroports pour lutter contre des niveaux sonores jugés par elles insupportable.

Une étude financée par la région Île de-France a porté sur 30 communes de cette région, exposée à des niveaux variés de bruits. Selon ses conclusions, publiées le 26 septembre 2007 montrent que l’exposition au bruit est associée dans ce panel à un risque plus élevé d’hypertension artérielle chez les hommes, d’hospitalisation et arrêts de travail chez les femmes, à des états anxieux et à une consommation augmentée de médicaments chez les deux sexes. Les différences sont fortes chez les hommes de 40 à 69 ans, concernant la tension artérielle (la prise de médicaments est de 5,6 fois plus fréquente quand le domicile est survolé par des avions passant à moins de 1000 mètres). Au même âge, les femmes prennent environ 10 fois plus d’anxiolytiques lorsque leurs logements est proche d’un « point noir » ferroviaire.

Des corrélations fortes entre l’exposition au bruit et les troubles de l’appétit et du sommeil apparaissent également. Cette étude demande des approfondissements pour déterminer la part du bruit ou de la pollution ou d’autres stress associés à la source du bruit .Cette région demande l’interdiction des vols de 23h00 à 6h00 à Roissy et à Orly.

Quand elle dépasse le niveau de la simple nuisance et qu’il peut affecter l’acuité auditive, la santé et l’écosystème on parle de pollution sonore.

II) Les sources de pollutions sonores :

- Trafic aérien et aéroports

- Sources mécaniques ponctuelles (machines, usines)

- Sources mécaniques mobiles homologués

- Véhicules non conformes à la législation (plus de 80dB)

- Travaux et chantiers ponctuels ou durables

- Manifestations et évènements publics

- Sources animales

- Voisinage : musique, cris, bruit de tondeuse, alarme…

- Téléphone mobile dans les lieux public, dont les salles de cours, de conférences, de concerts et les transports en communs

- Baladeur numérique trop puissant dans les transports en communs

- Musique électronique qui reproduit des sons de batteries, en particulier des rythmes redondants aux fréquences basses (le fameux « boum, boum, boum »).ces sons, en bases fréquences passent au travers des murs et des vitrages alors que le reste des fréquences plus élevées est en majeure partie stoppées

- Voix criées, par opposition aux voix conversationnelles ou chantées

Au sein de notre environnement, le bruit provient principalement du secteur des transports notamment les transports routiers, ferroviaires et aériens. Ces trois moyens de transports sont le trio de tête en matière d’émission de bruit. En France, le bruit des transports représente près de 80% du bruit émis dans notre environnement.

D’après ce graphique, on constate que les transports routiers représentent 68% des émissions de bruit et ont donc une responsabilité plus importante dans l’émission de bruit que les transports aériens (20%) et les transports ferroviaires (12%).

III) Protocole et démarche expérimentale :

Nous avons réalisés une expérience au sein de notre lycée dont l’objectif était d’effectuer des tests en mesurant l’intensité et les différents effets que la pollution sonore a sur l’organisme et de déterminer si les résultats de ces tests sont inférieurs ou supérieurs au seuil de danger. Nous cherchons également à savoir si ces nuisances sonores peuvent perturber les cours.

A) Protocole :

Afin de pouvoir mesurer l’intensité et les effets que la pollution sonore a sur l’organisme, nous avons utilisé un appareil pour mesurer les décibels : le sonomètre.

Pour cela nous avons réalisés les tests suivants :

- Des élèves qui chuchotent dans le couloir (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Des élèves qui parlent fort (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Des élèves qui hurlent (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Des élèves vont jouer et chahuter dans les couloirs (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Evaluer le son sortant des écouteurs d’un MP3.

- Evaluer le bruit lors de la récréation en plein cours.

- Claquement de portes.

- Evaluer le bruit que font les élèves au premier étage du lycée.

- Les cris dans la récréation.

B) Démarche expérimentale :

Problème :

Quelle est la réalité de la pollution sonore au sein du lycée ?

Hypothèses :

Dans l’enceinte du lycée, il existe de nombreuses sources de pollutions sonores pouvant perturber les cours. Dans l’enceinte du lycée, il n’y a pas de nuisances sonores dangereuses pour la santé.

Conséquences vérifiables :

Si notre hypothèse est validée on pourra constater des nuisances sonores le stress, la perturbation des cours… . Si notre seconde hypothèse est validée on pourra constater un niveau sonore inférieur au seuil de danger.

Résultats des tests effectués :

Tests sonores : Mesures en dB :

Chuchotement dans les couloirs 42,0

Elèves parlant plus fort 55,4

Elèves qui hurlent 80,9

Elèves jouant et chahutant dans les couloirs 81,0

Le son sortant d’un écouteur de MP3 (volume au maximum) 94,0

Sonnerie et musique de téléphone 48,0

Récréation, bruit en plein cours 87,5

Porte qui claque 33,0

Bruit des élèves au premier étage 70,0

Les cris 114,0

Analyse :

D’après les résultats de ces tests, on constate que certaines nuisances sonores n’ont pas de conséquence sur l’organisme, alors que d’autres peuvent occasionner des gènes, des risques et des dangers pour l’organisme ( : Échelle du bruit).

Conclusion :

Nos hypothèses sont donc validées et vérifiées, du fait qu’ils existent des nuisances sonores au sein du lycée, n’affectant pas l’organisme alors que certaines de ces nuisances sonores peuvent l’affecter.

Carnet de bord

Le 22 septembre 2008 : Démarche de projet : La pollution sonore

Le 10 octobre 2008 : Recherche sur le projet et réflexion sur l’expérience.

Le 17 octobre 2008 : Construction du protocole et de la démarche expérimentale pour le projet.

Le 20 octobre 2008 : Construction de l’expérience.

Le 14 novembre 2008 : Recherche des effets de la pollution sonore sur l’organisme.

Le 28 novembre 2008 : Réalisation de l’expérience.

Le 5 décembre 2008 : Analyse des résultats obtenue lors de l’expérience.

Le 30 janvier 2009 : Préparation des affiches pour la présentation du projet.

Sources : - Wikipédia

- Ademe

Panneaux Solaires Photovoltaïques.

Objectif:

Notre but est d’installer des panneaux solaires au lycée pour réduire sa facture d’électricité exorbitante. Pour cela, on monte un dossier qui sera présenté au conseil régional pour obtenir les fonds nécessaire ainsi que le feu vert pour l’installation.

Plan:

I/ Une énergie renouvelable : Le Solaire
II/ Le lycée et sa consommation d’énergie
III/ Réalisation du projet

I/ Une énergie renouvelable : Le Solaire

Qualifier une énergie dite renouvelable signifie à dire qu’elle se renouvelle ou régénère naturellement à l'échelle d'une vie humaine. Elles sont généralement naturelles et réguliers et sont provoqués par les astres, comme le Terre ou le soleil.

Il existe 2 façons d’utiliser l’énergie solaire afin de créer de l’électricité :
L’énergie solaire thermique
L’énergie solaire Photovoltaïques.

L’énergie solaire Thermique consiste à concentrer les rayons du soleil, via des miroirs, orientés vers une tour appelé collecteur de Chaleur. Dans cette tour, on y fait chauffer de l’eau et le fait de chauffer cette eau, fait monter la pression. On fait alors circuler l’eau dans un circuit qui entraînera un turbo-alternateur, produisant ainsi de l’électricité.

L’énergie solaire photovoltaïque consiste à capter les rayons du soleil grâce à des panneaux solaires photovoltaïques, constitués de cellules photovoltaïques, qui sont eux-mêmes de 2 couches de silicium :
-Une couche de silicium supérieur appelé « N »
-Une couche de silicium inférieur appelé « P »

Ces deux couches sont quasi identiques, à la seule différence près que la couche de silicium « N » est plus chargée en électrons que la couche « P ». Elles sont en contact.
Ces deux couches de silicium vont capter les photons, émanées par la lumière du soleil, qui vont ensuite déplacer les électrons des couches de silicium, de la couche « N » vers la « P ».
Un courant électrique va se produire, du à la circulation d’électrons, provenant des couches de silicium superposés.

Seul problème : Ces centrales ne fonctionnent que de jour.

II/ Le lycée et sa consommation d’énergie

D’après le « Feuillet de gestion » 2007 du lycée (doc. 1) récupéré au pôle administratif du lycée, nous pouvons constater que le lycée consomme énormément d’énergie mais de manière inégale.
On voit sur le « Feuillet de gestion », que le lycée consomme environ 40 000 KWH (kilowatt) sur l’année* sauf à deux exceptions :
- Les mois d’été, donc Juillet/Août, la consommation électrique du lycée est d’environ 20 000 KWH.
- Les mois d’hiver, sur le « Feuillet de Gestion » 2007 ce sont Janvier et anormalement mars, la consommation s’élève à plus de 50 000 KWH

* La moyenne a été calculée de la manière suivante : consommation totale en KWH / nombre de mois donc : 48 0000/12= 40 000 KWH en moyenne.

On est donc venu à la conclusion que le lycée consommait plus en hiver car contrairement en été, il doit être chauffé et qu’en été les lumières ne fonctionnent pas toujours grâce à une meilleure luminosité.


Une autre interrogation se pose car en étudiant de près la facture, on peut s’apercevoir que le lycée en heure creuse (=HC, et équivaut à la nuit) consomme environ 10 000 KWH, ce qui est normal en raison du chauffage. Mais qu’en on voit 6 500 KWH en plein été alors que le chauffage est arrêté, cela nous interpelle !
Après être retourné chez le gestionnaire, nous apprenons que le lycée dispose de logement de fonction, voila pourquoi le lycée consomme pas mal d’énergie même en été.


En résumé, le lycée à une consommation d’énergie relativement élevée sur tout le long de l’année mais surtout en hiver, ou le chauffage est en marche. Il ne faut pas oublier les logements de fonctions du lycée qui consomment, autre cause de sa consommation élevée.

Pour obtenir l'image en plus grand, cliquer sur ce Lien.

III/ Réalisation du projet

En se renseignant, on découvre que les panneaux solaires sont extrêmement chers car pour couvrir les besoins du lycée, il en faut beaucoup. Voila pourquoi on se résigne donc à en installer un nombre suffisant pour réduire la facture d’électricité d’environ 20%, ce qui sera énorme sachant que la facture du lycée s’élève à plus de 40 000 euros ! On pourrait faire économiser plus de 8 000 euros au lycée.
Pour revenir aux prix de ceux-ci, leur prix dépendent de leur puissance en Watt et de leur rendement net en énergie selon les types de panneaux solaires (Monocristallin ou photovoltaïque).

Avant de commencer le cœur de notre projet, on commence par le problème du stockage d’énergie ou plutôt de la revente de l’énergie à EDF. Après avoir contacté EDF, nous savons que notre énergie produite que l’on revend à EDF, nous rapporte de l’argent, et cette énergie est revendu sur le marché comme l’énergie d’EDF, mais vus que cette énergie est propre, EDF accorde un bonus donc le lycée payera un peu moins cher son énergie.

La région des Yvelines n’étant pas en plein soleil toute l’année, il faut trouver l’endroit dans le lycée où la luminosité est la plus élevé mais aussi un endroit protéger des élèves, car les panneaux solaires étant très fragile, il faut les mettre hors de portée des élèves. On doit faire ceci aussi car la moindre rayure pourrait grandement endommagé le panneau solaire.
On pense donc à les mettre soit sur le toit du lycée soit dans un coin reculé mais sans arbres. Nous demandons donc un luxmètre pour déterminer si la luminosité est meilleure sur le toit ou au sol. Résultat à venir !

Maintenant, il faut, grâce à des calculs et à des tableaux comparatifs qu’on détermine, quel type de panneaux on prend, quelle surface il nous faudrait pour couvrir 20% des dépenses du lycée mais surtout si le coût n’est pas trop élevé et en combien de temps les panneaux seront remboursés pour que le lycée commence ses bénéfices !

Tous cela est primordial pour convaincre la région de nous prêter les fonds pour ce projet.

Journée environnementale

OBJECTIFS : Concevoir une journée sur le thème de l’environnement et du développement durable où tous les élèves comme tous les professeurs pourront participer. Pendant cette journée un affichage important sera réalisé sur le thème

PREPARATION DE LA JOURNEE:

1. Réalisation d’un sondage -à fiche 1

Intérêt : déterminer les habitudes et implications de chacun dans un mode de vie permettant un développement durable.

2. Résultats du sondage et données statistiques à fiche 2 *afin de faire prendre conscience à tous de leurs habitudes contraires et favorable au DD. Construction d’une affiche avec ces résultats.

3. Réalisation d’affiches** avec des photos « choquantes » du lycée. Exemple décharge de matériel informatique, piles de papier consommé, poubelles non triées à la cantine, parking véhicule à moteur encombré, … mais aussi celles présentant des photos d’attitudes positives : vélos, végétations, recyclage des cartouches d’imprimante, opération bouchons, circuit d’élimination des produits chimiques. Des propositions pour améliorer les « petits gestes du quotidien au lycée : tris des déchets à la cantine,… http://www.curiosphere.tv/ecolo/

4. Des affichettes pour interpeller les lycéens et adultes du lycée seront collées dans les semaines précédents cette journée afin qu’ils y participent -à fiche 3

5. Déterminer les autorisations administratives nécessaires à fiche 4**

6. Prendre rendez vous avec l’intendant pour organiser un repas sur le thème « commerce équitable » et/ ou « produits bio » à fiche 5**

* en cours ** en voie de réalisation

REALISATION DE LA JOURNEE :

1. Affichage et exposition des travaux des groupes (en fonction du professeur)

2. Des tables avec des documents relatifs à différents aspects de DD. Exemple énergie, recyclage papier, produits bio, commerce équitable,..

ordinateur avec power point : recyclage déchets : http://pagesperso-orange.fr/jourdan.eric/log/environnement.htm

3. Diffusion de documents vidéo dans l’aquarium :

http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/42-citoyennete/104618-decouvrir-lecocitoyennete-au-lycee

http://www.curiosphere.tv/developpement-durable/

4. Ateliers : Avec un logiciel chacun pourra venir évaluer son impact environnemental

Exemple : http://www.ademe.fr/climact/

5. Un tableau avec des listes de gestes à réaliser ce jour là où chacun pourra inscrire son nom en face d’un geste. Exemple venir en vélo, éteindre toutes les lumières (nom de classe), collecter des bouchons, des piles à recycler,

6. repas avec des produits issus du commerce équitable et/ ou de l’agriculture biologique

PRESENTER UN BILAN DE LA JOURNEE

1. indices d’intérêt et de satisfaction

2. impact sur le projet d’établissement et les actions à mettre en œuvre

3. utilisation des données pour l’agenda 21 du lycée

SONDAGE SUR LA JOURNEE ENVIRONNEMENTALE

- Age de la personne interrogée :

Garçon	Fille

- Classe de l’interrogé :

Seconde	Première	Terminal	Professeur

- Seriez-vous prêt à participer à une journée environnementale ?

Oui	Non

- Avez-vous des habitudes contraires à l’environnement ?

Oui	Non

- Si oui seriez-vous prêt à les changer durant cette journée ?

Oui	Non

- Par quel moyen de transport venez-vous ?

Bus	A pied	Train	Voiture	Scooter	Velo

- Avez-vous un de ces 6 objets ?

Objets	Oui	Non	Ne sait pas
Panneau-Solaire
Composteur
Economisateur d’eau (robinet, douche, toilette)
Chaudière à condensation
Ampoules économiques
Autre