jeudi 30 avril 2009

La pollution sonore

Projet sur la pollution sonore, nous avons étudié le fonctionnement de l’oreille, réalisés des expériences qui consistaient à prendre les mesures de différentes sources de bruits (chuchotements, cris …), et les effets nocifs des pollutions sonores sur notre organisme et les conséquences.


Introduction :



La notion de pollution sonore regroupe généralement des nuisances sonores provoquées par diverses sources, dont les conséquences peuvent aller d’une gêne passagère, mais répétée à des répercussions graves sur la santé, la qualité de vie et/ou sur le fonctionnement des écosystèmes.

Notre objectif est de montrer quels sont les effets et les conséquences de la pollution sonore sur l’organisme.



I) Qu’est-ce que la pollution sonore ?


Le bruit est la première source de plainte et l’une des premières sources de conflits, au travail, entre collectivités, entre voisins et usagers.


Le bruit est mesuré en décibels (dB), du nom de l’inventeur du téléphone Alexander Graham Bell. L’échelle du décibel n’est pas linéaire : diminuer le niveau de l’intensité de 3dB équivaut à diviser par deux l’intensité de la source sonore.


Une grande partie de la population est confrontée à des nuisances sonores et en particulier les riverains de routes, de voies ferrées, d’aéroports, de ports et de certaines usines aux zones d’activités. Les voisins de discothèque, de carrefours fréquentés le sont aussi. Le bruit est une des premières plaintes individuelles en Europe. Plusieurs grandes associations se sont formées autour d’aéroports pour lutter contre des niveaux sonores jugés par elles insupportable.


Une étude financée par la région Île de-France a porté sur 30 communes de cette région, exposée à des niveaux variés de bruits. Selon ses conclusions, publiées le 26 septembre 2007 montrent que l’exposition au bruit est associée dans ce panel à un risque plus élevé d’hypertension artérielle chez les hommes, d’hospitalisation et arrêts de travail chez les femmes, à des états anxieux et à une consommation augmentée de médicaments chez les deux sexes. Les différences sont fortes chez les hommes de 40 à 69 ans, concernant la tension artérielle (la prise de médicaments est de 5,6 fois plus fréquente quand le domicile est survolé par des avions passant à moins de 1000 mètres). Au même âge, les femmes prennent environ 10 fois plus d’anxiolytiques lorsque leurs logements est proche d’un « point noir » ferroviaire.


Des corrélations fortes entre l’exposition au bruit et les troubles de l’appétit et du sommeil apparaissent également. Cette étude demande des approfondissements pour déterminer la part du bruit ou de la pollution ou d’autres stress associés à la source du bruit .Cette région demande l’interdiction des vols de 23h00 à 6h00 à Roissy et à Orly.


Quand elle dépasse le niveau de la simple nuisance et qu’il peut affecter l’acuité auditive, la santé et l’écosystème on parle de pollution sonore.




II) Les sources de pollutions sonores :

- Trafic aérien et aéroports

- Sources mécaniques ponctuelles (machines, usines)

- Sources mécaniques mobiles homologués

- Véhicules non conformes à la législation (plus de 80dB)

- Travaux et chantiers ponctuels ou durables

- Manifestations et évènements publics

- Sources animales

- Voisinage : musique, cris, bruit de tondeuse, alarme…

- Téléphone mobile dans les lieux public, dont les salles de cours, de conférences, de concerts et les transports en communs

- Baladeur numérique trop puissant dans les transports en communs

- Musique électronique qui reproduit des sons de batteries, en particulier des rythmes redondants aux fréquences basses (le fameux « boum, boum, boum »).ces sons, en bases fréquences passent au travers des murs et des vitrages alors que le reste des fréquences plus élevées est en majeure partie stoppées

- Voix criées, par opposition aux voix conversationnelles ou chantées


Au sein de notre environnement, le bruit provient principalement du secteur des transports notamment les transports routiers, ferroviaires et aériens. Ces trois moyens de transports sont le trio de tête en matière d’émission de bruit. En France, le bruit des transports représente près de 80% du bruit émis dans notre environnement.


D’après ce graphique, on constate que les transports routiers représentent 68% des émissions de bruit et ont donc une responsabilité plus importante dans l’émission de bruit que les transports aériens (20%) et les transports ferroviaires (12%).


III) Protocole et démarche expérimentale :


Nous avons réalisés une expérience au sein de notre lycée dont l’objectif était d’effectuer des tests en mesurant l’intensité et les différents effets que la pollution sonore a sur l’organisme et de déterminer si les résultats de ces tests sont inférieurs ou supérieurs au seuil de danger. Nous cherchons également à savoir si ces nuisances sonores peuvent perturber les cours.


A) Protocole :


Afin de pouvoir mesurer l’intensité et les effets que la pollution sonore a sur l’organisme, nous avons utilisé un appareil pour mesurer les décibels : le sonomètre.

Pour cela nous avons réalisés les tests suivants :

- Des élèves qui chuchotent dans le couloir (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Des élèves qui parlent fort (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Des élèves qui hurlent (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Des élèves vont jouer et chahuter dans les couloirs (mesure prise dans la classe avec la porte fermée).

- Evaluer le son sortant des écouteurs d’un MP3.

- Evaluer le bruit lors de la récréation en plein cours.

- Claquement de portes.

- Evaluer le bruit que font les élèves au premier étage du lycée.

- Les cris dans la récréation.


B) Démarche expérimentale :



Problème :


Quelle est la réalité de la pollution sonore au sein du lycée ?


Hypothèses :


Dans l’enceinte du lycée, il existe de nombreuses sources de pollutions sonores pouvant perturber les cours. Dans l’enceinte du lycée, il n’y a pas de nuisances sonores dangereuses pour la santé.


Conséquences vérifiables :


Si notre hypothèse est validée on pourra constater des nuisances sonores le stress, la perturbation des cours… . Si notre seconde hypothèse est validée on pourra constater un niveau sonore inférieur au seuil de danger.




Résultats des tests effectués :




Tests sonores : Mesures en dB :


Chuchotement dans les couloirs 42,0


Elèves parlant plus fort 55,4


Elèves qui hurlent 80,9


Elèves jouant et chahutant dans les couloirs 81,0


Le son sortant d’un écouteur de MP3 (volume au maximum) 94,0


Sonnerie et musique de téléphone 48,0


Récréation, bruit en plein cours 87,5


Porte qui claque 33,0


Bruit des élèves au premier étage 70,0


Les cris 114,0



Analyse :


D’après les résultats de ces tests, on constate que certaines nuisances sonores n’ont pas de conséquence sur l’organisme, alors que d’autres peuvent occasionner des gènes, des risques et des dangers pour l’organisme ( : Échelle du bruit).


Conclusion :


Nos hypothèses sont donc validées et vérifiées, du fait qu’ils existent des nuisances sonores au sein du lycée, n’affectant pas l’organisme alors que certaines de ces nuisances sonores peuvent l’affecter.



Carnet de bord



Le 22 septembre 2008 : Démarche de projet : La pollution sonore


Le 10 octobre 2008 : Recherche sur le projet et réflexion sur l’expérience.


Le 17 octobre 2008 : Construction du protocole et de la démarche expérimentale pour le projet.


Le 20 octobre 2008 : Construction de l’expérience.


Le 14 novembre 2008 : Recherche des effets de la pollution sonore sur l’organisme.


Le 28 novembre 2008 : Réalisation de l’expérience.


Le 5 décembre 2008 : Analyse des résultats obtenue lors de l’expérience.


Le 30 janvier 2009 : Préparation des affiches pour la présentation du projet.




Sources : - Wikipédia


- Ademe


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