jeudi 9 avril 2009

LA BIODIVERSITE DES OISEAUX AU SEIN DU LYCEE EVARISTE-GALOIS

Objectif:

Notre projet porte sur les oiseaux du lycée Evarite-galois. Nous avons recensé toutes les espèces du lycée et nous l'avons comparé aux autres espèces présentent en île- de-France. Nous en avons conclue que la biodiversité des oiseaux était peu développée dans l'établissement. Notre objectif finale est de recréer un environnement propice au développement de cette biodiversité.


SOMMAIRE



-Introduction

-Description du lieu

A) les oiseaux observées au lycée.

-Les noms français, les noms scientifiques et les statut des oiseaux au lycée.
-Les information sur les oiseaux de lycée.
B) Comparaisons avec les oiseaux d' île-de-France.

- la liste des oiseaux observées en île- de-France
- Conclusion sur les oiseaux de lycée évariste- galois.

C) Comment augmenter la biodiversité des oiseaux.

-Pourquoi ces oiseaux sont au lycée.

-Comment augmenter la biodiversité des oiseaux au lycée (nourriture ; habitat)



INTRODUCTION


- La biodiversité : Désigne la diversité du monde vivant. Le mot biodiversité est un néologisme composé è partir des mots biologie et diversité. Au sommet de la terre de Rio (1992), sous l'égide de l'ONU, tous les pays ont décidé au travers d'une convention mondiale sur la biodiversité du vivant, considérée comme une des ressources vitales du développement durable.





DESCRIPTION DU LIEU



Comme on voit sur la photo prise par le satellite, notre lycée est situé au milieu de la nature : ce qui est attirant par les oiseux, pour leur habitat, pour leur nourriture.


A) Les oiseaux observées au sein du lycée.


1- Les noms français, les noms scientifiques et les statuts des oiseaux au lycée Evariste Galois.


- Tourterelle turque: Du nom scientifique Streptopelia decaocto, c'est un oiseaux NC/S : espèce nicheuse cimmune ( de 2001 à 20000 couples) sédentaire.


- Rouge gorge familier: du nom scientifique erithacusrubecula , c'est un oiseaux nicheur abondante ( plus de 100000 couples)
-Mésange bleu : du nom scientifique parus caeruleuse, c'est un oiseux observé en migration qui est abondante ( plus de 250000 couples)
-Mésange charbonnière : du nom scientifique parus major, c'est un oiseaux nicheur abondante. (plus de 100000 couples)
-Pie bavarde : Du nom scientifique pica pica , c'est un oiseaux sédentaire
-Corneille noire : du nom scientifique corvus corone, c'est un oiseaux nicheur très commun (de 20000 à 100000 couples)
-Pinson des arbres: du nom scientifique frigilla coelebs , c'est un oiseaux migrateur abondant ( plus de 250000 couples).
-Verdier d'Europe : du nom scientifique carduelis chloris, c'est un oiseaux nicheur très commun. - pigeon colombin
-pigeon ramier

2:Les information sur les eaux du lycée.




Tourterelle turque




Biométrie : Taille : 31 à 33 cm Envergure : 47 à 55 cm Poids : 150 à 225 g
Longévité : 16 ans


Synonymes : Turkduva (sv), Eurasian Collared Dove (en), Tortora dal collare orientale (it), Tórtola turca (es), Kolchataya Gorlitsa (ru), Türkentaube (al), Turkse Tortel (nl)


Identification : D'allure élancée, sa silhouette évoque souvent celle d'un petit rapace, ce qui lui vaut régulièrement les foudres des passereaux. La tourterelle turque a le plumage gris-sable clair. Les parties supérieures sont gris clair chamoisé sur les ailes, le dos et la queue. Les parties inférieures sont légèrement chamois rosé clair sur la poitrine et l'abdomen. Les ailes présentent un léger dessin écaillé avec des liserés clairs, et les primaires sont foncées. La longue queue a les plumes externes blanches et les médianes sont grises. Les sous-caudales ont la base noire et de larges extrémités blanches. La tête est claire, gris-sable, avec un demi-collier noir sur la nuque. Le bec est noir, relativement court et fin. Les yeux sont rouge-brun. Les pattes et les doigts sont roses. Les deux sexes sont semblables. Le juvénile n'a pas le demi-collier noir.


Chant : La Tourterelle turque gémit. Le cri de la tourterelle turque est un "koo-KOOH-ku" répété, sonore. On peut aussi entendre un son dur et nasillard quand l'oiseau se pose. Le cri d'alarme est nasillard, également émis lors des vols nuptiaux.


Habitat : La tourterelle turque vit dans les zones urbaines et rurales, les fermes, les bosquets, les vergers, les parcs et les jardins, près des stocks de grain.


Distribution : La tourterelle turque est native d'Inde, Sri Lanka et Myanmar. L'espèce a migré en Europe au cours du siècle dernier, et son habitat s'étend continuellement, et ce jusqu'au cercle Arctique en Scandinavie. L'espèce a été introduite aux Bahamas dans les années 1970, et à présent, elle étend son territoire depuis la Floride jusqu'au Texas, et les observations en Californie augmentent sans cesse.


Comportements : La tourterelle turque se nourrit sur le sol, mais fréquente aussi les mangeoires en hiver. Elles se nourrissent en grands groupes autour des fermes et des stocks de grain. Elles picorent aussi des baies sur les buissons. La tourterelle turque est vue solitaire, mais plus souvent en couples. Cette espèce est résidente dans son habitat. Ce sont des oiseaux très grégaires. Pendant la période nuptiale, le mâle effectue quelques jolis vols, depuis un toit, un arbre ou un autre perchoir assez haut. Il s'élève dans les airs et bat des ailes bruyamment, avant de descendre en glissant avec les ailes et la queue déployées. Sur le sol, les deux partenaires sautent en l'air jusqu'à un mètre de hauteur en claquant des ailes, et sautent à nouveau tout en criant. Elles se poursuivent en vol, et sont très belles quand perchées sur un fil, elles se donnent des "baisers" réciproques sur la tête, le cou et la nuque.


Vol : La tourterelle turque a un vol actif, avec les larges ailes et la longue queue fermées en volnormal, mais déployées au cours des vols nuptiaux ou pour se poser.


Nidification : La tourterelle turque commence à se reproduire début mars, et jusqu'à fin octobre.Le nid est une plate-forme très lâche dans un arbre, une haie ou un buisson dense. Il est fait de quelques fines brindilles et de tiges sèches, très plat et petit. Il est très sommaire. La femelle dépose 2 oeufs blancs et lisses. L'incubation dure environ 14 jours, assurée par les deux parents. Les poussins sont nidicoles. Les parents les nourrissent avec de la bouillie de graines (lait de pigeon) et les jeunes quittent le nid au bout de 18 à 19 jours après la naissance. Ils peuvent voler à l'âge de trois semaines. Cette espèce peut produire de 2 à 4 ou 6 couvées par an.


Régime : Espèce essentiellement granivore, elle ajoute à son ordinaire, dès l'arrivée des beaux jours, quelques fleurs, insectes, bourgeons qu'elle consomme avec gourmandise. Elle boit par succion et n'a pas besoin de jeter la tête en arrière pour avaler.



protection / Menaces : Les tourterelles turques sont communes et largement répandues dans. leur habitat. Elles étendent leur territoire année après année, grâce sans doute aux nombreuses couvées annuelles.


Rougegorge familier



Biométrie :
Taille : 14 cm Envergure : 20 à 22 cm Poids : 16 à 22 g Longévité : 15 ans


Synonymes : Rödhake (sv), European Robin (en), Pettirosso (it), Petirrojo (es), Rotkehlchen (al), Roodborst (nl)



Identification : Le rougegorge familier est aisément reconnaissable avec sa poitrine et la face rouge orangé, contrastant avec les parties inférieures blanchâtres. Les parties supérieures son brun-vert-olive, ainsi que les ailes et la queue. Le bec conique est brun foncé avec la base claire. Les yeux sont noirs. Les pattes fines et les doigts sont brun clair. Le juvénile a les parties inférieures densément tachetées de brun. Jusqu'à sa première mue, il lui manquera la tache rouge de l'adulte.


Chant : Son chant est une série de gazouillis ténus, doux et clairs, et de courts trilles, avec des arrêts brusques. Pendant l'automne, son chant est plus doux.



Habitat : Le rougegorge fréquente les terrains boisés, le bocage, les taillis, les forêts, les parcs et les jardins aussi bien dans les régions les plus isolées que dans les villes. La femelle bouge sur de courtes distances après la saison de reproduction, jusqu'à un territoire hivernal proche où elle pourra se nourrir. Le mâle garde le même territoire toute l'année.



Comportements : Quand il est sur le sol, il prend une posture dressée. Il agite ses ailes et sa queue en permanence. Il vole d'un perchoir bas à un autre en voletant. Quand il est en alerte, il agite et dresse sa queue. On le voit souvent près des habitations. Il entre parfois dans les maisons. Ce sont des oiseaux agressifs, et ils se battent entre mâles d'une façon haineuse, et ces combats peuvent voir la mort de l'un des deux adversaires. Ils sont hautement territoriaux, exposant leur poitrine orange vers tout intrus. Les combats débutent par des coups à l'intrus, donnés avec les pattes et les ailes, ou en délogeant l'oiseau de son perchoir. Ensuite, les deux opposants commencent à rouler sur le sol, et à voltiger l'un face à l'autre en donnant des coups de griffes. Chaque oiseau essaie de clouer son rival au sol. Les combats peuvent durer une minute, une heure ou bien plus.



Vol : Le rougegorge vole bas et voltige sous le couvert végétal. Nidification : La femelle construit le nid, en le cachant dans la végétation dense. C'est une structure en forme de dôme, faite avec des feuilles, de la mousse et des plumes, et tapissée de radicelles et de poils. Le nid peut être situé dans n'importe quel endroit où il peut s'installer. La femelle dépose 5 à 7 oeufs blancs avec des taches rouges. L'incubation dure de 11 à 14 jours, assurée par la femelle qui est nourrie trois fois par heure par le mâle. Les poussins sont nidicoles, nourris et protégés par les parents. Ils quittent le nid au bout de 12 à 15 jours après la naissance, et deviennent indépendants à l'âge de trois semaines. Cette espèce produit deux à trois couvées par an.



Régime : Le rougegorge familier se nourrit essentiellement d'insectes et de petits invertébrés, mais aussi de petites graines, de fruits et de baies. Il peut fréquenter les mangeoires en hiver.


Protection / Menaces : Le rougegorge familier est largement répandu dans la majeure partie de l'Europe.




Mésange bleue



Biométrie : Taille : 11 à 12 cm Envergure : 12 à 14 cm Poids : 9 à 12 g
Longévité : 15 ans



Synonymes : Blåmes (sv), Blue Tit (en), Cinciarella (it), Herrerillo común (es), Blaumeise (al), Pimpelmees (nl)



identification :La mésange bleue se distingue par sa large calotte bleue. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du bec à la nuque. Ses ailes et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée. Les deux sexes diffèrent uniquement par les couleurs moins vives et les dessins moins marqués du plumage de la femelle, notamment sur le front et les couvertures alaires. Le bec est conique, petit et pointu, de couleur bleu-gris. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts sont bleus. Le juvénile a les joues jaune pâle, et un plumage plus jaune mais plus terne que l'adulte. Les couvertures alaires sont plus vertes et la calotte d'un bleu plus terne.



Chant : La Mésange bleue zinzinule. Le cri de la mésange bleue est un petit cri aigu "tsi-tsi". Son chant reprend les éléments du cri en les prolongeant. Sur le continent, il comporte presque toujours un trille très aigu. Habitat : La mésange bleue est présente dans presque tous les habitats dans les régions de feuillus, bois et jardins compris. Par contre, elle est absente dans les forêts pures de conifères. On peut la trouver en montagne jusqu'à 1200 mètres.



Distribution : La mésange bleue est sédentaire dans son habitat. Elle vit en Europe, au Moyen-Orient et dans le nord-est de l'Afrique. Des études récentes sur la génétique ont montré que les mésanges bleues constituaient en fait deux groupes différents. Nous avons maintenant deux espèces, Parus calculeuseee en Europe et Parus teneriffae en Afrique du Nord, aux Canaries et sur l'île de Pantelleria, seule portion du continent européen où cette "nouvelle" espèce se reproduit.


Comportements : La mésange bleue cherche sa nourriture en hauteur dans les arbres. En hiver, elle fréquente les jardins, émettant un cri strident quand d'autres oiseaux viennent à la mangeoire. Malgré sa petite taille, elle est batailleuse et sait se montrer agressive pour chasser les intrus de même taille qui veulent lui faire concurrence. C'est une migratrice partielle en Europe. Les oiseaux de nos régions sont généralement sédentaires mais les espèces vivant en Europe Centrale sont affectées par les mouvements en hiver. La parade nuptiale comprend des vols effectués par le mâle depuis la cime d'un arbre avec les ailes très étendues. Le mâle vient aussi se percher près de la femelle avec la crête hérissée, les ailes tremblantes à demi-ouvertes et tombantes. Il pratique aussi l'offrande de nourriture à la femelle qui réclame comme un poussin, en faisant trembler ses ailes. Pour attirer la femelle au nid, le mâle effectue de lents glissés vers le nid pour inviter la femelle à y aller. La mésange bleue dort dans le lierre ou les feuillus, mais aussi dans des endroit abrités comme des creux ou des trous quand il fait mauvais temps.



Vol : La mésange bleue vole habituellement avec un vol oscillant, s'arrêtant brusquement sur un perchoir. Elle effectue des vols courts d'un arbre à l'autre ou de longues distances d'un vol ondulant.



Nidification : La mésange bleue se reproduit d'avril à juillet. Le nid est placé dans un trou d'arbre, une cavité de mur ou dans un nichoir. Il est bâti avec de la mousse, sa coupe est garnie de laine. La ponte est constituée de 9 à 13 œufs dont l'incubation n'excède pas 15 jours. Seule la femelle couve et le mâle s'occupe du ravitaillement de la famille. L'envol des jeunes s'effectue à 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines. Certains couples font une seconde ponte régulière en juin.



Régime : En hiver, les mésanges bleues chassent sans discontinuer les œufs et les larves d'insectes (coléoptères, chenilles, mouches, punaises, pucerons) qu'elle complètent avec des graines d'oléagineux. Elles ont une façon particulière de prélever leur nourriture. Elles se laissent pendre à l'extrémité d'une brindille au sommet d'un arbre, souvent la tête en bas, et débarrassent la végétation des insectes parasites (surtout œufs et larves). Lorsqu'elles en ont terminé avec une brindille, elles s'installent sur la suivante avec des mouvements de balancier caractéristiques, et poursuivent leur œuvre utile. Les mésanges bleues sont des collaboratrices de premier rang pour les arboriculteurs et les sylviculteurs. Au printemps et en été, la mésange bleue examine parfois les chatons des saules, les fleurs de groseilliers à maquereau et ordinaire, et d'autres espèces dont elle apprécie le nectar. Elle peut causer des dégâts aux bourgeons et aux fruits mûrs, mais cela est largement compensé par sa consommation d'insectes. La mésange charbonnière , let la mésange bleue peuvent cohabiter dans la même forêt. Afin d'éviter la concurrence, chaque espèce cherche dans des endroits différents : la charbonnière dans la partie inférieure des arbres, la nonnette parmi les branches médianes et la mésange bleue dans la cime des arbres et à l'extrémité des branches.



Protection / Menaces : Les populations de mésanges bleues ont décliné ces 40 dernières années, à cause de la perte de leur habitat forestier. Les durs hivers sont également une lourde menace. L'espèce a quelques prédateurs de nids tels que les écureuils et les pics. Cependant, l'espèce est commune et largement répandue dans tout son habitat.




Mésange charbonnière



Biométrie :
Taille : 14 cm Envergure : 23 à 26 cm Poids : 16 à 21 g
Longévité : 15 ans



Synonymes : Talgoxe (sv), Great Tit (en), Cinciallegra (it), Carbonero común (es), Bolshaya Sinitsa (ru), Kohlmeise (al), Koolmees (nl)



Identification : La mésange charbonnière a les parties inférieures jaunes avec une bande centrale noire partant du menton jusqu'à l'abdomen. Sur les parties supérieures, le dos est verdâtre. Les ailes sont bleu grisâtre avec une barre alaire blanche. La queue est bleu-gris avec les rectrices externes blanches. La tête est bleu-noir luisant avec les joues blanches. Les yeux sont noirs. Le bec court est noirâtre. Les pattes et les doigts sont bleu-gris clair. La femelle a une bande noire plus étroite sur la partie inférieure.



Chant : La Mésange charbonnière zinzinule. Le mâle est bruyant toute l'année, surtout pour délimiter son territoire et attirer une partenaire.


Habitat : La mésange charbonnière vit dans les forêts mixtes ou de feuillus, les bosquets, les jardins, les haies, les parcs, les vergers, et près des habitations humaines.
Comportements : La mésange charbonnière a tendance à se nourrir sur le sol plus que les autres mésanges. Pendant l'été, elle glane des invertébrés sur les feuillages et dans les crevasses de l'écorce, et elle fréquente les mangeoires en hiver. La mésange charbonnière est très grégaire, vivant et se nourrissant en petits groupes avec d'autres mésanges, en dehors de la période nuptiale. Elle bouge aisément sur le sol, sautillant parmi les herbes.



Vol : La mésange charbonnière a un vol ondulant.
Nidification : Nid : il est établi dans des trous d'arbre ou dans des nichoirs. C'est une coupe à base de mousses et garnie de poils et de plumes. Il est construit par la femelle dès le début du printemps. Ponte : la mésange charbonnière pond de 3 à 18 œufs (9 en moyenne en forêt, moins dans les jardins), surtout en avril-juin. Les œufs sont lisses, blanc mat tachetés. L'incubation dure 13 ou 14 jours. Les parents s'en occupent pendant encore 40 jours, jusqu'à ce qu'ils aient toutes leur plumes. Il peut y avoir 2 pontes par an. La fréquence de nourrissage peut atteindre dans certains cas 900 becquées par jour.



Régime : La mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes, d'araignées, de graines et de fruits surtout en hiver pour ces deux derniers. Les chenilles sont vitales pendant la période de reproduction. C'est pourquoi peu de mésanges se reproduisent bien dans les jardins.



Protection / Menaces : La mésange charbonnière n'est pas menacée pour l'instant. Elle est commune et largement répandue dans son habitat.




Pie bavarde


Biométrie :
Taille : 45 à 60 cm Envergure : 56 à 61 cm Poids : 145 à 210 gr
Longévité : 15 ans


Synonymes : Skata (sv), Black-billed Magpie (en), Gazza (it), Urraca (es), Soroka (ru), Elster (al), Ekster (nl)


identification : La pie bavarde est un oiseau noir et blanc à longue queue. L'adulte a la tête, la poitrine, le dos et le bas-ventre noirs. Les ailes et la queue présentent un plumage iridescent bleu-vert métallique. On peut voir de grandes taches blanches sur les scapulaires, et des marques blanches sur les primaires, visibles sur les ailes déployées. L'abdomen est d'un blanc pur. La queue est longue, graduée, avec une bande à reflets violets près de l'extrémité. Le bec puissant est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont noirs. Le mâle est plus grand que la femelle. Le juvénile ressemble aux adultes avec un plumage plus terne.


Chant : La Pie bavarde agasse, bavarde, jacasse, jase. La pie bavarde a pour cri typique un bavardage criard "chack-chack-chack-chack-ckack". C'est un oiseau très bruyant quand il est en groupes, lançant des cris rapides et nasillards.


Habitat : La pie bavarde vit dans les zones agricoles, les bosquets, les zones ouvertes ou légèrement boisées, les prairies et les abords des montagnes, les parcs et les jardins, même en ville.


Comportements : La pie bavarde est souvent associée au bétail, se perchant sur le dos des animaux pour se nourrir des tiques qu'elle picore dans leur pelage. Elle se nourrit habituellement sur le sol, cherchant des insectes. Elle stocke souvent de la nourriture dans le sol en l'y régurgitant, ensuite, elle couvre le trou pour un ou deux jour, pour un usage ultérieur. La pie bavarde est parfois comique sur le sol. Elle marche avec de grands pas, et saute souvent de côté quand elle est excitée. La pie bavarde forme un couple aux liens solides. La parade nuptiale voit le mâle offrir de la nourriture à la femelle. La pie bavarde nidifie généralement en solitaire, mais on peut aussi la trouver en petites colonies lâches. Elle est grégaire en dehors de la période de reproduction. Elles se rassemblent en groupes bruyants en hiver. Elles poursuivent les prédateurs et dérobent de la nourriture aux autres espèces. La pie bavarde est résidente toute l'année dans son habitat.


Vol : La pie bavarde effectue un vol direct avec de lents mais fermes battements d'ailes. Son vol est plus faible que celui des autres corvidés à cause de la longueur de sa queue.
Nidification : Les deux adultes construisent le nid en cinq à six semaines. Le nid est une coupe de boue tapissée d'herbes, radicelles et poils, à l'intérieur d'une grande et volumineuse structure, faite de solides brindilles de bois, parfois épineuses. Le nid a deux entrées, et se situe dans un arbre ou un buisson, à quelques mètres au-dessus du sol. La femelle dépose 4 à 9 œufs gris-vert tachetés de brun foncé. L'incubation dure environ 16 à 21 jours, assurée par la femelle. Elle est nourrie par le mâle pendant cette période. Les deux parents nourrissent les poussins nidicoles, et le mâle protège le nid. Les jeunes quittent le nid à l'âge de 25 à 29 jours et les groupes familiaux restent unis jusqu'à l'automne.


Régime : La pie bavarde est omnivore, se nourrissant surtout d'insectes. Mais elle consomme aussi des graines de conifères après la période de reproduction. Elle se nourrit aussi de baies, graines et noisettes en hiver. Elle mange des détritus, des œufs et des oisillons, ainsi que des petits rongeurs.



Protection / Menaces : La pie bavarde est encore considérée comme nuisible et peut être tuée dans certains endroits. Elle est vulnérable aux pesticides. Malgré tout cela, elle reste commune et largement répandue.



Corneille noire



Biométrie :
Taille : 47 cm Envergure : 92 à 100 cm Poids : 450 à 600 g
Longévité : 20 ans



synonymes : Grå kråka (sv), Carrion Crow (en), Cornacchia grigia (it), Corneja cenicienta (es), Nebelkrähe (al), Bonte Kraai (nl)



Identification : Oiseau entièrement noir, y compris les pattes et le bec. Son bec est plus effilé que celui du corbeau et les plumes de son cou ne sont pas ébouriffées. L'extrémité de sa queue est carrée. Elle se distingue du corbeau freux par son bec plus large, qui n'est pas blanchâtre. Les sexes sont identiques. Jeunes, ils sont semblables aux parents. Ils restent avec eux plusieurs semaines après avoir quitté le nid.



Mythologie - Symboles : Les romains disaient de la corneille Brevior est hominum vita quam cornicum , c'est-à-dire "la vie des hommes est plus courte que celle des corneilles". Rien cependant n'a jamais permis de vérifier ces rumeurs. L'âge maximum de la corneille noire semble être d'environ 20 ans.



Chant : La Corneille noire babille, corbine, craille, criaille, graille. La voix de la corneille noire est désagréable dans sa sonorité et à cause des répétitions. Il existe des variations considérables, en fonction de la situation ou du moment. En vol, les corneilles s'interpellent en lançant un croassement bas. Parfois, elle lance un son métallique, d'autres fois, un matraquage de croassements devant un oiseau de proie posé.



Habitat : La corneille noire aime la campagne découverte avec des bosquets d'arbres dispersés, pas trop denses. Elle affectionne les landes, les zones arides, les bords de chemins et de routes, les bordures rocheuses, les falaises côtières, les plages, les zones d'estuaires, les embouchures de fleuves et les lagunes.



Comportements : C'est une espèce sédentaire et très territoriale. Au début de l'été, les corneilles noires ont l'habitude de se réunir au crépuscule en bandes qui occupent le même dortoir, pour aller se nourrir en petits groupes. En général, la corneille noire possède un territoire très grand, et les couples vivent dispersés et séparés, bien qu'occasionnellement, une charogne, un dépôt d'ordures ou un vol d'insectes les concentrent en groupes plus ou moins nombreux. La présence de prédateurs terrestres ou de rapaces voit tous les couples d'une zone se réunir à la cime des arbres en poussant des cris perçants inlassablement. La parade du mâle consiste en une série de "saluts". En vol, la parade se fait en vols rapides, descentes en piqué, croassements intenses. Ces manifestations ont lieu toute l'année.



Vol : La corneille noire a un vol assez lent, avec des battements d'ailes normaux. Elle ne plane presque jamais, ni ne s'élève, se contentant de rester à basse altitude.



Nidification : Le nid de la corneille noire est construit par les deux parents. C'est un nid volumineux, fait de branches, dans un arbre ou sur une falaise. Le mâle apporte les matériaux mais reste à l'extérieur, alors que la femelle arrange l'intérieur. On peut y trouver de tout : herbes, feuilles sèches, laine de mouton, poils, crins, papiers, chiffons, plastique, racines, plumes. La ponte a lieu d'avril à mai. La femelle dépose 3 à 5 oeufs bleu clair ou verts, tachés de gris châtain foncé. L'incubation dure environ 19 jours, assurée par la femelle seule. Les petits, nourris par les deux parents, volent au bout de 35 jours. A la naissance, les poussins sont couverts d'un duvet gris-fumée abondant qui deviendra foncé rapidement. Les couples sont unis pour la vie.



Régime : Les corneilles noires ont un régime très varié incluant charognes, invertébrés, graines et fruits. Elle peut piller les nids d'autres oiseaux.
Protection / Menaces : La corneille noire cause des dégâts : consommation de graines et de jeunes plants dans les cultures, prédation dans les élevages en plein air (volailles, gibier), ce qui au niveau départemental français, l'inscrit sur la liste des espèces nuisibles. Mais la perception de ces dégâts est supérieure à la réalité. En fait, le principal défaut de la corneille noire a été de s'adapter remarquablement aux diverses activités humaines, et d'en tirer le meilleur parti possible !




Pinson des arbres



Biométrie : Taille : 15 à 16 cm Envergure : Poids : 19 à 24 g
Longévité : 14 ans



Synonymes : Bofink (sv), Common Chaffinch (en), Fringuello (it), Pinzón del Hierro (es), Zyablik (ru), Buchfink (al), Vink (nl)




Identification : Le pinson des arbres mâle adulte a les parties inférieures rosâtres avec le bas-ventre blanchâtre. Les parties supérieures comprennent le manteau brun-noisette, et le croupion verdâtre. Deux barres alaires blanches sont visibles sur les couvertures alaires. La queue est gris ardoisé sur les plumes centrales, les autres sont noires avec des liserés blancs. Il a la calotte et la nuque bleu-gris, les joues rosâtres et le front noir. Le bec est gris-bleu en été et brun clair en hiver. Les yeux sont foncés. Les pattes et les doigts sont brun clair. En plumage d'hiver, le mâle garde les mêmes couleurs, mais plus ternes. La femelle a les parties inférieures gris-brun, devenant blanchâtres sur le bas-ventre. Elle a le dos brun-vert-olive, et le croupion verdâtre. Elle a les mêmes dessins sur l'aile que le mâle, mais moins étendus. La calotte est brun-vert-olive, les joues sont gris-brun. Le bec est brun.



Chant : Le Pinson des arbres fringote, ramage, siffle. Le cri habituel du pinson des arbres est un net "pink-pink". Le cri d'alarme est un son ténu. Son chant est une série courte et puissante de notes descendantes, finissant en fioritures avec beaucoup de variations.



Habitat : Le pinson des arbres se reproduit dans les forêts de feuillus et de conifères, dans les parcs, les grands jardins, les vergers et les haies. Il est souvent vu dans les cultures ouvertes en dehors de la période de reproduction.



Comportements : Le pinson des arbres sautille sur le sol, récupérant les graines (tombées du plateau de la mangeoire en hiver). Il marche à pas rapides et courts. Il est plutôt sédentaire. Les populations du nord de l'habitat ont tendance à migrer vers le sud en hiver, cherchant des ressources alimentaires. Ces oiseaux sont souvent en grands groupes dans les zones cultivées ouvertes. Les résidents restent dans les zones boisées et les haies. Les femelles partent en hiver. Le pinson des arbres est très territorial pendant la saison de reproduction. Le mâle est agressif et défend son territoire, mettant en fuite les intrus et les voisins. Les parades nuptiales finissent par tourner en disputes entre les deux partenaires, mais ils se nourrissent quand même côte à côte sur le sol. Le mâle chante souvent depuis un perchoir élevé, mais aussi sur une branche basse, au sommet d'un arbuste ou même sur le sol.



Vol : Le pinson des arbres a un vol ondulant. Quand ils migrent, ils volent sur de très longues distances.



Nidification : Au mois de mars, la femelle construit le nid situé dans une enfourchure. Il est fait de mousse, de brindilles, de fils d'araignée soigneusement assemblés, et souvent camouflé avec l'écorce de l'arbre même dans lequel il est bâti. Le pinson des arbres niche une première fois en avril-mai, une seconde fois en juin-juillet. La femelle pond ordinairement cinq oeufs (20 x 14 mm) qu'elle couve seule de 12 à 14 jours. Les parents s'occupent ensemble de l'élevage des jeunes et les nourrissent surtout d'insectes et d'araignées, d'abord pendant les deux semaines que les petits passent au nid, puis quelque temps encore après.



Régime : Le pinson des arbres se nourrit de graines, d'invertébrés tels que les araignées, les chenilles et les insectes. Il consomme aussi de petits fruits.



Protection / Menaces : Les populations de pinsons des arbres ont été menacées vers les années 1950, par l'usage des pesticides et des herbicides. Ils sont à présent largement répandus et communs




Verdier d'Europe



Biométrie : Taille : 15 cm Envergure : Poids : 25 à 34 g
Longévité : 13 ans



Synonymes : Grönfink (sv), Greenfinch (en), Verdone (it), Verderón común (es), Zelenushka (ru), Grünfink (al), Groenling (nl)



Identification : Le verdier est un oiseau trapu avec un corps rondelet. Le mâle adulte a les parties supérieures vert-olive, avec les grandes couvertures alaires grises, et les bords des primaires jaune vif, formant une tache jaune bien nette. La même tache se trouve aussi à la base des plumes externes de la queue. Le croupion est jaune. Les parties inférieures sont jaunes, teintées de gris sur les flancs. Le bas de l'abdomen est gris clair et le bas-ventre est jaune. La queue fendue est jaune, grise et noire. La tête est verdâtre, avec les joues grises et un collier gris indistinct. La calotte est gris verdâtre, la face est verdâtre. Le bec est fort, conique, solide et puissant, de couleur chair. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont roses. La femelle est plus terne que le mâle. Le juvénile est plus terne et plus brun, légèrement strié de foncé dessus et dessous.



Chant : Le verdier émet un rapide gazouillis en vol. On peut aussi entendre des sons doux et un court "chip-chip" quand il est posé ou en groupes. Le chant est souvent lancé pendant un vol court et circulaire. C'est une série de phrases gazouillées.



Habitat : Le verdier vit aux lisières des forêts, dans les broussailles, les taillis, les grandes haies, les parcs et les jardins. Cette espèce est résidente dans son habitat, mais les populations nordiques peuvent migrer vers le sud en hiver, et se disperser dans des habitats variés, même le bord de mer.



Comportements : Le bec solide du verdier le rend capable de se nourrir des plus grosses graines disponibles en hiver. C'est un oiseau familier des jardins, attiré par les mangeoires proposant des graines de tournesol. Il chasse souvent les autres oiseaux de la mangeoire. Pendant la période nuptiale, le mâle effectue un vol ressemblant à celui du papillon, un vol chanté qui consiste à décrire des cercles avec de lents battements d'ailes, tandis qu'il chante continuellement. Ce chant est même agréable à entendre. Ces oiseaux peuvent nicher en petites colonies lâches, chaque couple défendant la zone immédiate autour du nid. Le verdier est solitaire, mais en dehors de la période nuptiale, il forme des groupes en hiver, souvent mélangés avec d'autres espèces, dans les forêts ou les cultures ouvertes. Ils dorment en groupes la nuit en hiver.



Vol : Le verdier a un vol ondulant, en dehors de la période nuptiale et de ses vols nuptiaux. Nidification : Le nid du verdier peut être situé en divers endroits, tels que les petits arbres, le lierre grimpant le long d'un mur ou les arbustes toujours verts dans les parcs et les jardins. Le nid est souvent dans une fourche ou très près du tronc. Il est construit par la femelle. Ce nid volumineux est fait d'herbes sèches et de mousses tissées avec des tiges fines. Il est tapissé de fibres végétales, radicelles, poils, plumes et parfois de la laine. La femelle dépose 4 à 6 oeufs lisses et brillants, bleu pâle, finement tachetés. L'incubation dure environ 13 jours. La femelle assure l'incubation seule, mais elle est nourrie régulièrement par le mâle. Les poussins sont nidicoles. Les deux parents nourrissent les jeunes, d'abord avec des larves d'insectes, et ensuite, 5 à 7 jours plus tard, avec des graines régurgitées. Les jeunes quittent le nid à l'âge de 17 à 18 jours.



Régime : Le verdier se nourrit principalement de graines variées, d'insectes, de petits fruits et de baies, et il a besoin chaque jour d'une bonne quantité de nourriture en accord avec sa taille. Les jeunes sont nourris avec des larves d'insectes.



Protection / Menaces : Les populations de verdiers ont décliné dans les zones agricoles, à cause. des changements dans les méthodes d'agriculture. Cependant, cette espèce s'est adaptée et fréquente les mangeoires dans les jardins en hiver, mais un nombre croissant d'échec de nidification a été observé ces 20 dernières années.
ange


pigeon ramier


Biométrie
40 à 42 cm Envergure : 75 à 80 cm Poids : 450 à 520 g
Longévité : 16 ans


Synonymes : Ringduva (ras från Azorerna) (sv), Wood Pigeon (en), Colombaccio (it), Paloma torcaz (es), Ringeltaube (al), Houtduif (nl)


Identification : Les deux sexes sont semblables. Les oiseaux adultes ont un plumage bleu-gris, rosâtre sur la poitrine et une tache blanche sur le côté du cou. En vol, on voit les croissants blancs de ses ailes et une bande terminale noire sur sa queue. Le bec est rougeâtre avec une extrémité jaune et les pattes sont roses. Les jeunes sont plus ternes et n'ont pas de tache blanche sur le cou. Confusion possible avec le pigeon biset et pigeon colombin.


Chant : Le Pigeon ramier caracoule, jabotte, roucoule. Roucoulement familier "rou-rouou-rou-rou-ru". En parade il émet une phrase mélodique répétée sur un ton qui tombe à la fin. Les roucoulements et les chants peuvent varier d'un individu à l'autre.


habitat : Le pigeon ramier se nourrit dans les terres cultivées dégagées et les prairies. On peut aussi le rencontrer en lisière de forêt, dans les parcs et les jardins. Il est aussi de plus en plus visible en ville.


Comportements : En dehors de la période de reproduction, les pigeons ramiers se rassemblent en grands groupes. Son chant fait partie des sons familiers de la campagne, comme le bruit de ses ailes lorsqu'il prend son envol. Il a une démarche boiteuse caractéristique. Lorsqu'il est alarmé, il fait claquer ses ailes un peu comme pendant leur vol de parade. C'est une espèce répandue et commune. Il est très commun dans toutes les régions boisées, mais il est absent des montagnes. Le pigeon ramier est présent sur tout le territoire. Les oiseaux du nord et de l'est migrent vers les pays méditerranéens en septembre ou octobre et ils reviennent vers la mi-mars. La plupart sont toutefois sédentaires.


Vol : Le pigeon ramier effectue des vols de parade avec des ascensions abruptes à l'aide de rapides battements d'ailes, ensuite, il claque des ailes une ou plusieurs fois avant de glisser en descendant, avec les ailes tendues horizontalement et la queue déployée. Il s'élève et atterrit avec de bruyants claquements d'ailes


Nidification : Son nid est une structure faite de brindilles enchevêtrées ; située à 2-7 m du sol dans une fourche d'arbre ou au sol, parmi une épaisse végétation sous une haie, sur une corniche. Il est souvent utilisé plusieurs fois pour des couvées successives. Il est de plus en plus volumineux avec le temps. La femelle pond plusieurs fois entre avril et septembre, généralement 2 oeufs à chaque fois. Les oeufs sont blancs et lisses. L'incubation dure 17 jours en moyenne. Les jeunes sont nourris entièrement au lait de pigeon pendant la première semaine puis de moins en moins à mesure que d'autres aliments sont introduits. Ils quittent le nid au bout de 20 à 29 jours et restent perchés sur les branches, où les parents continuent à les nourrir. Au bout de 3-5 semaines, les jeunes sont aptes à voler. Les parents s'en occupent encore pendant une semaine. Les parents élèvent en général 1 ou 2 couvées, parfois 3 quand les conditions sont favorables.


Régime : Le pigeon ramier se nourrit essentiellement de végétaux : des céréales, des feuilles vertes, des pousses, des semences, des baies, des glands, des fruits, des racines, mais également des insectes, des vers et des mollusques.


Pigeon colombin

Biométrie :
Taille : 32 à 34 cm Envergure : 63 à 69 cm Poids : 250 à 340 g
Longévité : 13 ans

Synonymes : Skogsduva (sv), Stock Pigeon (en), Colombella (it), Paloma zurita (es), Klintukh (ru), Hohltaube (al), Holenduif (nl)

Identification : Le pigeon colombin est le plus petit membre appartenant au genre columba en Europe. Son plumage est à dominante bleutée et gris violet, avec un éclat métallique typique sur le cou. Les pattes sont rouge-corail vif et soutenu. Le blanc sur les côtés du cou et le bord des ailes, caractéristique du pigeon ramier, et le croupion d'un blanc éclatant typique du pigeon biset ou de ses descendants domestiqués sont absents chez le colombin. En Europe, on pourrait le confondre avec le pigeon biset, uniquement en Méditerranée où niche ce dernier. D'autre part, l'Europe est peuplée de pigeons sauvages, qui peuvent s'orner des mêmes couleurs que le pigeon colombin. Ces pigeons nichent essentiellement en ville, mais peuvent également faire des incursions dans les terres dégagées, à la recherche de nourriture, dans les mêmes endroits que ceux fréquentés par le colombin, accroissant encore les risques de confusion lors de l'identification.

Chant : Le Pigeon colombin caracoule, jabotte, roucoule. Son chant répété est typique, plus grave et plus simple que celui du pigeon ramier : 'houoûoû-ouh' ou 'hououoûoû-ir', rythmé et retentissant.

Habitat : Le pigeon colombin préfère les bois non exploités de feuillus ou d'essences mixtes, mais s'installe aussi parfois dans les grands parcs. Cependant, il n'est pas limité aux bois et aux

cultures : il apprécie les falaises, les flancs de montagne et les à-pics plutôt dans les terres que sur la côte, occupant des carrières et s'envolant bruyamment si on le dérange. Il est typique des fermes très arborées de plaines et de lisières de bois, surtout quand il peut nicher dans les gros trous de vieux arbres. L'abattage des vieux arbres renfermant des cavités est probablement la cause principale de sa régression partout sur son aire de répartition. Celle-ci couvre l'ensemble de l'Europe, excepté l'extrême nord et la Grèce, et s'étend à travers l'Asie-Mineure, l'Asie Centrale et la Sibérie Occidentale.

Comportements : Après la saison de reproduction, il se mêle souvent aux pigeons ramiers, aux corbeaux freux et aux choucas des tours, mais on le voit parfois vivre en groupe spécifique d'une petite vingtaine d'individus. Le mâle parade en volant lentement, bat amplement des ailes et claque les pointes des primaires sur son dos. Il plane ensuite, la queue étendue et les ailes levées souvent d'arbre en arbre ou en tournoyant pour revenir au perchoir initial. Les espèces vivant en Europe Occidentale sont sédentaires alors que les populations du nord et de l'est migrent à l'ouest et au sud.

Nidification : Le pigeon revient relativement tôt au printemps et attire l'attention par le roucoulement que le mâle émet pour séduire la femelle et marquer son territoire. Le pigeon colombin est le seul membre de l'ordre des colombiformes à nicher presque exclusivement dans les trous d'arbres ou de nichoirs. La cavité prévue pour le nid est parfois tapissée sans grand soin de brindilles et de paille, mais parfois les deux oeufs blancs sont pondus directement sur le plancher et couvés durant une période qui varie entre 16 et 18 jours. Pendant les dix premiers jours, les parents nourrissent les petits avec une substance rappelant le lait caillé, qu'ils sécrètent dans leur jabot. Puis, de quantités toujours plus importantes de graines trouvées dans les champs et en forêt sont incorporées au menu. Vers la fin de la période de nidification, les jeunes ne reçoivent plus que des graines, que les adultes humidifient et ramollissent dans leur jabot. Les jeunes forment leur plumage en moins d'un mois, époque à laquelle la femelle est déjà en train de couver une nouvelle nichée, si bien que le mâle est chargé de pourvoir à l'alimentation des jeunes issus de la première couvée.

Régime : Il picore surtout des graines, des feuilles, des tiges et des bourgeons sur le sol, en marchant lentement ou à l'arrêt. Il préfère les terrains plus ou moins dénudés et s'alimente près de l'eau (pour s'abreuver souvent) ou dans les arbres.


B) Comparaison avec les oiseaux d'île-de-france

1:la liste des oiseaux observées en île-de-france


Accenteur mouAgrobate roux (Cercotrichas galactotes)
Aigle botté (Hieraaetus pennatus)
Aigle criard (Aquila clanga) Vulnérable
Aigle de Bonelli (Hieraaetus fasciatus)
Aigle royal (Aquila chrysaetos)
Aigrette des récifs (Egretta gularis) Occasionnel
Aigrette garzette (Egretta garzetta)
Grande Aigrette (Ardea alba)
Albatros à sourcils noirs (Thalassarche melanophris) anciennement (Diomedea melanophris)
Alouette calandre (Melanocorypha calandra)
Alouette calandrelle (Calandrella brachydactyla)
Alouette des champs (Alauda arvensis)
Alouette hausse-col (Eremophila alpestris)
Alouette lulu (Lullula arborea)
Autour des palombes (Accipiter gentilis)
Avocette élégante (Recurvirostra avosetta)
B
Barge à queue noire (Limosa limosa)
Barge rousse (Limosa lapponica)
Bécasse des bois Scolopax rusticola)
Bécasseau à poitrine cendrée ou bécasseau tacheté (Calidris melanotos)
Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea)
Bécasseau de Bonaparte (Calidris fuscicollis) Occasionnel
Bécasseau de Temminck (Calidris temminckii)
Bécasseau falcinelle (Limicola falcinellus)
Bécasseau maubèche (Calidris canutus)
Bécasseau minute (Calidris minuta)
Bécasseau roussâtre ou bécasseau rousset (Tryngites subruficollis) Quasi menacé
Bécasseau sanderling (Calidris alba)
Bécasseau variable (Calidris alpina)
Bécasseau violet (Calidris maritima)
Bécassin à long bec (Limnodromus scolopaceus) Occasionnel
Bécassine des marais (Gallinago gallinago)
Bécassine double (Gallinago media) Occasionnel
Bécassine sourde (Lymnocryptes minimus)
Bec-croisé bifascié (Loxia leucoptera)
Bec-croisé des sapins (Loxia curvirostra)
Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea)
Bergeronnette citrine (Motacilla citreola) Occasionnel
Bergeronnette de Yarrell (Motacilla alba yarrellii)
Bergeronnette des Balkans (Motacilla flava feldegg) Occasionnel
Bergeronnette flavéole (Motacilla flava flavissima)
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Bergeronnette printanière (Motacilla flava)
Bernache cravant (Branta bernicla)
Bernache du Canada (Branta canadensis) Espèce introduite
Bernache nonnette (Branta leucopsis)
Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)
Blongios nain (Ixobrychus minutus)
Bondrée apivore (Pernis apivorus)
Bouscarle de Cetti (Cettia cetti)
Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)
Bruant à tête rousse (Emberiza bruniceps) Occasionnel
Bruant des neiges (Plectrophenax nivalis)
Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)
Bruant fou (Emberiza cia)
Bruant jaune (Emberiza citrinella)
Bruant lapon (Calcarius lapponicus)
Bruant mélanocéphale (Emberiza melanocephala) Occasionnel
Bruant nain (Emberiza pusilla) Occasionnel
Bruant ortolan (Emberiza hortulana)
Bruant proyer (Emberiza calandra)
Bruant zizi (Emberiza cirlus)
Busard cendré (Circus pygargus)
Busard des roseaux (Circus aeruginosus)
Busard Saint-Martin (Circus cyaneus)
Buse de Russie (Buteo buteo vulpinus) Occasionnel
Buse pattue (Buteo lagopus)
Buse variable (Buteo buteo)
Canard à front blanc (Anas americana) Occasionnel
Canard chipeau (Anas strepera)
Canard colvert (Anas platyrhynchos)
Canard pilet (Anas acuta)
Canard siffleur (Anas penelope)
Canard souchet (Anas clypeata)
Cassenoix moucheté (Nucifraga caryocatactes)
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia)
Chevalier arlequin (Tringa erythropus)
Chevalier à pattes jaunes (Tringa flavipes) Occasionnel
Chevalier bargette (Xenus cinereus) anciennement (Tringa cinerea) Occasionnel
Chevalier combattant voir combattant varié
Chevalier cul-blanc (Tringa ochropus)
Chevalier gambette (Tringa totanus)
Chevalier grivelé (Actitis macularius) anciennement (Actitis macularia) Occasionnel
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) anciennement (Tringa hypoleucos)
Chevalier stagnatile (Tringa stagnatilis)
Chevalier sylvain (Tringa glareola)
Chevêche d'Athéna ou chouette chevêche (Athene noctua
Chevêchette d'Europe ou chouette chevêchette (Glaucidium passerinum)
Chocard à bec jaune (Pyrrhocorax graculus)
Choucas des tours (Corvus monedula)
Chouette chevêche voir chevêche d'Athéna
Chouette chevêchette voir chevêchette d'Europe
Chouette de Tengmalm voir nyctale de Tengmalm
Chouette effraie voir effraie des clochers
Chouette hulotte (Strix aluco)
Cigogne blanche (Ciconia ciconia)
Cigogne noire (Ciconia nigra)
Cincle plongeur (Cinclus cinclus)
Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)
Cisticole des joncs (Cisticola juncidis)
Cochevis de Thékla (Galerida theklae)
Cochevis huppé (Galerida cristata)
Colin de Californie (Callipepla californica) Espèce introduite
Colin de Virginie (Colinus virginianus) Espèce introduite
Combattant varié ou Chevalier combattant (Philomachus pugnax)
Corbeau freux (Corvus frugilegus)
Grand corbeau (Corvus corax)
Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo)
Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis)
Corneille noire (Corvus corone)
Coucou geai (Clamator glandarius)
Coucou gris (Cuculus canorus)
Courlis cendré (Numenius arquata)
Courlis corlieu (Numenius phaeopus)
Crabier chevelu (Ardeola ralloides)
Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax)
Cygne de Bewick (Cygnus bewicki) Occasionnel
Cygne chanteur (Cygnus cygnus)
Cygne siffleur (Cygnus columbianus)
Cygne tuberculé (Cygnus olor) Espèce introduite
Élanion blanc (Elanus caeruleus)
Engoulevent d'Europe. Caprimulgus europaeus
Épervier d'Europe (Accipiter nisus)
Érismature rousse (Oxyura jamaicensis) Espèce introduite
Étourneau roselin (Sturnus roseus) Occasionnel
Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)
Étourneau unicolore (Sturnus unicolor)
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
Faucon crécerellette (Falco naumanni) Vulnérable.
Faucon d'Éléonore (Falco eleonorae)
Faucon émerillon (Falco columbarius)
Faucon hobereau (Falco subbuteo)
Faucon kobez (Falco vespertinus)
Faucon pèlerin (Falco peregrinus)
Fauvette à lunettes (Sylvia conspicillata)
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla)
Fauvette babillarde (Sylvia curruca)
Fauvette des jardins (Sylvia borin)
Fauvette épervière (Sylvia nisoria) Occasionnel
Fauvette grisette (Sylvia communis)
Fauvette mélanocéphale Sylvia melanocephala)
Fauvette orphée (Sylvia hortensis)
Fauvette passerinette (Sylvia cantillans)
Fauvette pitchou (Sylvia undata)
Fauvette sarde (Sylvia sarda)
Flamant rose (Phoenicopterus ruber)
Fou de Bassan (Morus bassanus)
Foulque macroule (Fulica atra)
Fuligule à bec cerclé (Aythya collaris) Occasionnel
Fuligule à tête noire (Aythya affinis) Occasionnel
Fuligule milouin (Aythya ferina)
Fuligule milouinan (Aythya marila)
Fuligule morillon (Aythya fuligula)
Fuligule nyroca (Aythya nyroca) Quasi menacé.
Fulmar boréal (Fulmarus glacialis)
Ganga cata (Pterocles alchata)
Garrot à œil d'or (Bucephala clangula)
Geai des chênes (Garrulus glandarius)
Gélinotte des bois (Bonasa bonasia)
Glaréole à ailes noires (Glareola nordmanni) Statut inconnu
Glaréole à collier (Glareola pratincola)
Gobe-mouche à collier (Ficedula albicollis)
Gobe-mouche gris (Muscicapa striata)
Gobe-mouche nain (Ficedula parva)
Gobe-mouche noir (Ficedula hypoleuca)
Goéland à ailes blanches (Larus glaucoides) Occasionnel
Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis)
Goéland argenté (Larus argentatus)
Goéland bourgmestre (Larus hyperboreus)
Goéland brun (Larus fuscus)
Goéland cendré (Larus canus)
Goéland d'Audouin (Larus audouinii) Quasi menacé
Goéland ichthyaète (Larus ichthyaetus) Occasionnel
Goéland leucophée (Larus cachinnans)
Goéland marin (Larus marinus)
Goéland railleur (Larus genei)
Gorge-bleue à miroir (Luscinia svecica)
Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) voir Hibou grand-duc
Grand tétras (Tetrao urogallus)
Gravelots, voir pluviers
Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps) Occasionnel
Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis)
Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis)
Grèbe esclavon (Podiceps auritus)
Grèbe huppé (Podiceps cristatus)
Grèbe jougris (Podiceps grisegena)
Grimpereau des bois (Certhia familiaris)
Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)
Grive à joues grises (Catharus minimus) Occasionnel
Grive de Naumann (Turdus naumanni)
Grive dorée (Zoothera dauma)
Grive draine (Turdus viscivorus)
Grive litorne (Turdus pilaris)
Grive mauvis (Turdus iliacus)
Grive musicienne (Turdus philomelos)
Gros-bec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes)
Grue cendrée (Grus grus)
Guêpier d'Europe (Merops apiaster)
Guifette leucoptère (Chlidonias leucopterus)
Guifette moustac (Chlidonias hybrida) anciennement (Chlidonias hybridus)
Guifette noire (Chlidonias niger)
Guillemot marmette (Uria aalge)
Gypaète barbu (Gypaetus barbatus)
Harle bièvre (Mergus merganser)
Harle huppé (Mergus serrator)
Harle piette (Mergellus albellus)
Héron cendré (Ardea cinerea)
Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis)
Héron pourpré (Ardea purpurea)
Héron strié (Butorides striata) anciennement (Butorides striatus) Occasionnel
Hibou des marais ou hibou brachyote (Asio flammeus)
Hibou grand-duc voir grand-duc d'Europe
Hibou moyen-duc (Asio otus)
Hibou petit-duc voir petit-duc scops
Hirondelle de cheminée voir hirondelle rustique
Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) anciennement Delichon urbica
Hirondelle de rivage (Riparia riparia)
Hirondelle de rochers (Hirundo rupestris)
Hirondelle rousseline (Hirundo daurica)
Hirondelle rustique ou hirondelle de cheminée (Hirundo rustica)
Huîtrier pie (Haematopus ostralegus)
Huppe fasciée (Upupa epops)
Hypolaïs ictérine (Hippolais icterina)
Hypolaïs pâle (Hippolais pallida)
Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta)
L
Labbe à longue queue (Stercorarius longicaudus)
Labbe parasite (Stercorarius parasiticus)
Labbe pomarin (Stercorarius pomarinus)
Lagopède alpin (Lagopus muta) anciennement (Lagopus mutus)
Linotte à bec jaune (Carduelis flavirostris)
Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina)
Locustelle luscinioïde (Locustella luscinioides)
Locustelle tachetée (Locustella naevia)
Loriot d'Europe (Oriolus oriolus)
Lusciniole à moustaches (Acrocephalus melanopogon)
M
Macareux moine (Fratercula arctica)
Macreuse brune (Melanitta fusca)
Macreuse noire (Melanitta nigra)
Marmaronette marbrée (Marmaronetta angustirostris) Vulnérable
Marouette de Baillon (Porzana pusilla)
Marouette ponctuée (Porzana porzana)
Marouette poussin (Porzana parva)
Martinet à ventre blanc (Tachymarptis melba)
Martinet noir (Apus apus)
Martinet pâle (Apus pallidus)
Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis)
Mergule nain (Alle alle)
Merle à plastron (Turdus torquatus)
Merle noir (Turdus merula)
Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus)
Mésange à moustaches voir panure à moustaches
Mésange bleue (Cyanistes caeruleus)
Mésange boréale (Poecile montanus)
Mésange charbonnière (Parus major)
Mésange huppée (Lophophanes cristatus)
Mésange noire (Periparus ater)
Mésange nonnette (Poecile palustris)
Mésange rémiz voir rémiz penduline
Milan noir (Milvus migrans)
Milan royal (Milvus milvus)
Moineau cisalpin (Passer domesticus italiae)
Moineau domestique (Passer domesticus)
Moineau espagnol (Passer hispaniolensis)
Moineau friquet (Passer montanus)
Moineau soulcie (Petronia petronia)
Monticole merle-bleu (Monticola solitarius)
Monticole merle-de-roche (Monticola saxatilis)
Mouette de Franklin (Larus pipixcan) Occasionnel
Mouette de Sabine (Xema sabini)
Mouette mélanocéphale (Larus melanocephalus)
Mouette pygmée (Larus minutus)
Mouette rieuse (Larus ridibundus)
Mouette tridactyle (Rissa tridactyla)
N
Niverolle alpine (Montifringilla nivalis)
Nyctale de Tengmalm ou chouette de Tengmalm (Aegolius funereus)
O
Océanite de Wilson (Oceanites oceanicus)
Océanite tempête (Hydrobates pelagicus)
Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus)
Oie à tête barrée (Anser indicus)
Oie cendrée (Anser anser)
Oie des moissons (Anser fabalis)
Oie rieuse (Anser albifrons)
Ortolan (Emberiza hortulana) Espèce menacé
Ouette d'Égypte (Alopochen aegyptiaca) anciennement (Alopochen aegyptiacus) Espèce introduite
Outarde barbue ou grande outarde (Otis tarda) Espèce disparue en France
Outarde canepetière (Tetrax tetrax) Quasi menacé
Panure à moustaches, autrefois mésange à moustaches (Panurus biarmicus)
Perdrix bartavelle (Alectoris graeca)
Perdrix choukar (Alectoris chukar) Espèce introduite
Perdrix gambra (Alectoris barbara) Îles environnantes seulement
Perdrix grise (Perdix perdix)
Perdrix rouge (Alectoris rufa)
Perruche à collier (Psittacula krameri) Espèce introduite
Petit-duc scops (Otus scops)
Phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus)
Phalarope à bec large (Phalaropus fulicaria)
Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola) Vulnérable
Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus)
Pic à dos blanc (Dendrocopos leucotos)
Pic cendré (Picus canus)
Pic épeiche (Dendrocopos major)
Pic épeichette (Dendrocopos minor)
Pic mar (Dendrocopos medius)
Pic noir (Dryocopus martius)
Pic tridactyle (Picoides tridactylus)
Pic vert ou pivert (Picus viridis)
Pie bavarde (Pica pica)
Pie-grièche à poitrine rose (Lanius minor)
Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator)
Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio)
Pie-grièche grise (Lanius excubitor)
Pie-grièche isabelle (Lanius isabellinus)
Pie-grièche méridionale (Lanius meridionalis)
Pigeon biset (Columba livia)
Pigeon colombin (Columba oenas)
Pigeon ramier ou palombe (Columba palumbus)
Petit pingouin (Alca torda)
Pinson des arbres (Fringilla coelebs)
Pinson du Nord (Fringilla montifringilla)
Pipit à gorge rousse (Anthus cervinus)
Pipit de Richard (Anthus richardi)
Pipit des arbres (Anthus trivialis)
Pipit farlouse (Anthus pratensis)
Pipit maritime (Anthus petrosus)
Pipit rousseline (Anthus campestris)
Pipit spioncelle (Anthus spinoletta)
Pivert voir pic vert
Plongeon arctique (Gavia arctica)
Plongeon catmarin (Gavia stellata)
Pluvier à collier interrompu (Charadrius alexandrinus)
Pluvier argenté (Pluvialis squatarola)
Pluvier doré (Pluvialis apricaria)
Pluvier grand-gravelot (Charadrius hiaticula)
Pluvier guignard (Eudromias morinellus)
Pluvier petit-gravelot (Charadrius dubius)
Pouillot à grands sourcils (Phylloscopus inornatus)
Pouillot de Bonelli (Phylloscopus bonelli)
Pouillot de Sibérie (Phylloscopus tristis)
Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus)
Pouillot ibérique (Phylloscopus brehmii)
Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix)
Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Pouillot verdâtre (Phylloscopus trochiloides)
Poule d'eau voir gallinule poule d'eau
Poule sultane voir talève sultane
Puffin cendré (Calonectris diomedea)
Puffin des Anglais (Puffinus puffinus)
Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus) Quasi menacé
Puffin fuligineux (Puffinus griseus)
Puffin majeur (Puffinus gravis)
Puffin yelkouan (Puffinus yelkouan)
Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) Quasi menacé
R
Râle des genêts (Crex crex) Vulnérable
Rémiz penduline, autrefois mésange rémiz (Remiz pendulinus)
Robin à flancs roux (Tarsiger cyanurus)
Roitelet huppé (Regulus regulus)
Roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapilla) anciennement (Regulus ignicapillus)
Rollier d'Europe (Coracias garrulus
Roselin cramoisi (Carpodacus erythrinus)
Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos)
Rouge-gorge européen (Erithacus rubecula)
Rouge-queue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus)
Rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros
Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus)
Rousserolle isabelle (Acrocephalus agricola)
Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus)
Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris)
S
Sarcelle à ailes vertes (Anas carolinensis) Occasionnel
Sarcelle d'été (Anas querquedula)
Sarcelle d'hiver (Anas crecca)
Serin cini (Serinus serinus)
Sittelle corse (Sitta whiteheadi) Endémique
Sittelle torchepot (Sitta europaea)
Sizerin flammé (Carduelis flammea)
Spatule blanche (Platalea leucorodia)
Sterne arctique (Sterna paradisaea)
Sterne bridée (Sterna anaethetus) Occasionnel
Sterne caspienne (Sterna caspia) Occasionnel
Sterne caugek (Sterna sandvicensis)
Sterne de Dougall (Sterna dougallii)
Sterne de Forster (Sterna forsteri)
Sterne élégante (Sterna elegans) Quasi menacé
Sterne naine (Sterna albifrons)
Sterne pierregarin ou Estorlet (Sterna hirundo)
Sterne voyageuse (Sterna bengalensis) Occasionnel


2:conclusion sur les oiseaux de lycée

En comparant la liste du lycée et la liste d'île-de-france , nous avons conclue que le lycée comporte peu d'espèces d'oiseaux .

C : comment augmenter le biodiversité des oiseaux au sein de lycée


1 :Pourquoi ces oiseaux choisissent notre lycée ?

Après notre recherches sur les différentes espèces d'oiseaux vivant dans notre lycée, nous nous sommes demandés pourquoi certaines espèces inhabituelles dans nos cieux du centre – ville, se trouve pourtant ici.
En continuant nos recherches sur les conditions de vie de nos oiseaux , nous avons pu comprendre quelles étaient les raisons de leur présence dans notre établissement

La Pie bavarde: on trouve dans les zone de culture avec haies , et dans les espaces ayant de grande arbres et un cours d'eau. Avec des jardin et culture des habitations voisines, et la présence de la Seine non loin , nous avons toutes conditions pour favoriser la présence de la pie bavarde

Le pinson des arbres, la mésange bleu et charbonnière, et le verdier : Il est étonnant de voir ses oiseaux parmi les élèves, pourtant si peureux ! Mais le lycée est un endroit idéal , entre ville et campagne, ses oiseaux trouvent comme alimentation les déchets des hommes, ainsi que les insectes , graines , baies ,,,,,de plus ils trouvent des abris comme les petits bosquets, protégés du vent par l'enceinte de lycée, leur milieu préférés !

Le verdier d'Europe : cet oiseau est révélateur sur la composition du milieu de vie et celui du lycée ! En comparant son milieu de vie et celui de lycée , nous trouvons des similitudes, notamment la présence de ronce , de tous types d'insectes et abris naturelles, que nous retrouvons ou sous une autre forme par la modification du milieu par l'homme

le rouge gorge familier: le rouge gorge se plait à Evariste, par sa faune constitué d'insectes comme le cloporte , mais également par le voisinage, le rouge gorge vit en hiver essentiellement grâce par l'homme

La corneille noir : ce charognard profite des autres oiseaux vivant ici pour se nourrir, car cet oiseau est un pilleur de nid! Il se nourrit aussi de graines et des baies , de plus il apprécie les bosquets d'arbres.

2 : comment augmenter la biodiversité des oiseaux et pourquoi ?


Dans notre domaine privé : jardins, vergers, champs et près

Les Motifs

Les oiseaux nous apportent beaucoup d'agréments par leurs chants, couleurs et activités. Ils sont aussi indispensables à notre bien-être que les arbres, arbustes, gazons et fleurs. Ils constituent une partie intégrante de ce tout que nous appelons la Nature.
L'aide que nous pouvons leur apporter soit en agissant, soit en nous abstenant de commettre des erreurs, est aujourd'hui plus indispensable que jamais alors que leurs milieux naturels et / ou propices se réduisent, voire disparaissent : jardins potagers, vieux vergers, prairies humides, haies, bosquets, friches etc.
Mais notre action individuelle aussi utile soit-elle, n'est pas suffisante pour arrêter l'immanquable diminution des espèces et de leurs populations. Isolés, nous n'avons aucune influence pour corriger les pratiques et modes qui entraînent les bouleversements néfastes à grande échelle.
Lorsqu'on est préoccupé, voire seulement alerté, par le déclin de la biodiversité, on ne peut pas se dispenser de faire partie d'une association naturaliste, comme la LPO pour ce qui est des oiseaux.
Le nombre des adhérents est l'élément déterminant du poids des interventions d'une association en vue d'infléchir, provoquer ou encourager certaines décisions à grande portée en matière de protection de la nature.

Les aides

Ce qu'il ne faut pas faire :
Utiliser systématiquement et abusivement insecticides, pesticides, herbicides et engrais. Ils détruisent non seulement la base alimentaire des oiseaux, mais souvent les intoxiquent.
D'ailleurs, l'excès de fertilisants et de produits de traitement entraîne une diminution de la capacité de résistance des plantes face à certains insectes ou maladie.
En cas de besoin extrême, il faut utiliser des produits bio, maintenant disponibles dans le commerce.
Tailler, élaguer, débroussailler, voire ranger et débarrasser pendant les mois d'avril, mai et juin.
Ce sont les mois où les oiseaux communs dans nos jardins couvent et élèvent leurs jeunes. Par ces opérations, on risque donc de détruire involontairement des nids occupés, alors qu'à cette époque aucune taille ne s'impose.
Laisser divaguer les chats domestiques, surtout pendant la période de reproduction des oiseaux et la nuit où leur vigilance de ceux-ci est facilement prise en défaut. Au demeurant un collier muni d'une double clochette, ne nuit pas aux chats et alerte les oiseaux.

Répondre aux besoins en eau des oiseaux

En toutes saisons, trouver un point d'eau est capital pour les oiseaux. L'installation d'abreuvoirs et de baignoires dans le jardin le rendra d'autant plus attrayant. Ces réservoirs feront l'objet de visites assidues de divers oiseaux, mais aussi de papillons et à l'occasion du hérisson
Le corps d'un oiseau est composé d'environ 60% d'eau. Ils trouvent plus ou moins d'eau dans leur nourriture. Les granivores consommant des graines sèches boivent plus que les insectivores.
L'été avec les fortes chaleurs, est une période difficile. Pour maintenir leur température constante, les oiseaux évaporent de l'eau en haletant, bec ouvert. Cependant, la canicule assèche flaques et petites mares.
En hiver, l'eau naturelle est souvent inaccessible à cause du gel et les insectes rares sont remplacé par des graines et déchets alimentaires secs.
Mais les oiseaux ont également besoin toute l'année de bains pour se nettoyer des saletés et permettre le toilettage quotidien et vital du plumage dont l'état conditionne strictement leurs capacités de voler.
Pour toutes ces raisons, il est si important de mettre à leur disposition toute l'année un récipient d'eau propre. Une grande soucoupe de pot de fleur en terre cuite et même en plastique fera l'affaire, à condition de ne pas être trop profonde pour que nos petits hôtes y aient pied ( 3 à 5 cm ) Une pierre au centre pour se percher sera la bienvenue.
Il est indispensable de changer l'eau tous les jours et de nettoyer régulièrement les récipients pour en enlever divers débris, fientes et mousses.
Il convient d'installer le point d'eau à bonne distance des buissons et autres couverts où un prédateur pourrait se poster.
En hiver, le principal handicap est le gel. En aucun cas, il ne faut ajouter quoique ce soit à l'eau :alcool, sel, huile, antigel etc. La solution consiste à verser de l'eau tiède à heures régulières. Les oiseaux le sauront et viendront s'abreuver ou se baigner avant que l'eau ne gèle.
Fournir régulièrement de l'eau aux oiseaux représente, il faut le reconnaître une contrainte. Mais que de compensations. Observer les comportements est un régal : les bains collectifs des moineaux domestiques, celui isolé du merle noir , les chamailleries des étourneaux, l'attente timorée par la tourterelle turque de la fin des ablutions de plus petits qu'elle, les ébrouements des uns et des autres et les soins apportés au lissage des plumes.

CAHIER BORD


vendredi 19 septembre : nous avons décidé notre projet
vendredi 17 octobre : nous avons visité le parc du lycée pour faire une liste des espèces d'oiseaux qui sont dans le parc
vendredi 7novembre : nous avons fait une visite au parc avec le professeur de SVT et nous avons pris des photos des oiseaux .
Vendredi 21 novembre : nous avons fait une recherche sur ces oiseaux .
Vendredi 28 novembre : nous avons faut une deuxième recherche sur ces oiseaux
vendredi 5 décembre : nous avons fait une liste des espèces d'oiseaux d'île-de-france.
Vendredi 19 décembre : nous avons fait une conclusion sur ces oiseaux
vendredi 9 janvier : nous avons fait une affiche
vendredi 23 janvier : nous avons complété notre affiche
vendredi 6 février : nous avons discuté pour trouver les solutions pour augmenter la biodiversité des oiseaux au sein du lycée.
Vendredi 18 février : nous avons rendu notre projet au professeur.
Vendredi 6 mars : nous avons corrigé notre projet.
Vendredi 20 mars :nous avons fait notre blog .
Vendredi 3 avril : nous avons fini notre blog.
Vendredi 10 avril : nous avons fait le cahier de bord.
Pendent les vacances d'avril nous avons fini notre projet.

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